Pour celles et ceux qui voudront prendre un petit moment, redécouvrir l’église du bourg en ce temps de Noël, vous y trouverez une jolie crèche réalisée par un petit groupe de bénévoles. Un grand merci à eux, et un hommage aux bénévoles dont nous ne saurons jamais nous passer de l’action, et dont le travail en ces temps tourmentés est un bien précieux de notre « vivre ensemble ».
Il est paru, Aux éditions Nombre 7, le roman de Lili Fauriac où Saint-Pierre-de-Frugie occupe une place d’honneur, y compris sur la couverture…
Quel régal d’y voir passer nos paysages, des acteurs de notre quotidien qui seront heureux de se retrouver. Lors de la réouverture de la bibliothèque Lili, présente, avait tenu à lire un passage.
Vous pouvez aujourd’hui vous procurer l’ouvrage, et prendre connaissance de ce petit mot que l’auteur a bien voulu nous adresser en dédicace :
« Chères Pétrofrugiennes, chers Pétrofrugiens : c’est bien ainsi que l’on vous nomme ?
Qui m’aurait dit en décembre dernier que mon projet aurait atteint son terme et que je viendrais vous présenter ce nouveau roman ?
Il y avait déjà quelques années que, attirée par l’art de vivre à Saint-Pierre-de Frugie, je désirais exprimer mon enthousiasme pour votre remarquable village. Mais comment ?
J’ai d’abord envisagé d’écrire une sorte de document pour le mettre en valeur. D’autres l’ont fait, mieux que je n’aurais su le faire, étant plus romancière que journaliste.
Alors, j’ai osé ! Où mes deux héros, Lola et Gabin, deux êtres cabossés par le destin auraient-ils pu ailleurs que chez vous, donner du sens à leur nouvelle existence ?
Les valeurs de respect de tout le vivant dans son acception la plus vaste, la qualité — de la vie, de la nature, des autres —, c’est chez vous qu’ils les vont les trouver. C’est ici qu’ils ont décidé de planter les racines de leur reconstruction. La bienveillance, la douceur de vivre, l’empathie, l’innovation, l’authenticité les ont conquis au pays des asphodèles.
La maudite Covid 19 les a surpris, comme vous, comme nous tous, et a failli détourner leur trajectoire. Mais, finalement c’est bien leur choix de s’installer parmi vous qui se révèle le plus judicieux !
De crainte d’en oublier, je ne cite aucun de celles et ceux que je connais dans votre commune, qui me sont chers, ceux que j’ai rencontrés au cours de l’écriture de ce roman, qui ont répondu à mes questions avec gentillesse, mais je les remercie tous très sincèrement : ils se reconnaîtront.
Si des erreurs, des interprétations se sont glissées au fil des pages, vous tolérerez les libertés que j’ai prises, n’est-ce-pas ?
Enfin, j’espère que D’UN SEPTEMBRE À L’AUTRE attirera la curiosité des lecteurs proches et lointains et contribuera ainsi à la renommée de Saint-Pierre. À vous tous, je souhaite de passer d’agréables fêtes et de garder le cap choisi, en pleine conscience, malgré la situation difficile. L’espoir d’un monde meilleur vient de votre exemple !
♥ Liliane Fauriac
Il y a tant de façon d’aborder le sujet des chemins de notre commune :
Il y a le caricatural, où la fantasmagorie de nos campagnes veut que l’on se dispute depuis l’éternité sur la possession et ou le partage et ou la liberté pour tel et tel chemin.
Il y a le poétique et proche de cette nature qui nous est chère : « quand on partait sur les chemins, quand on partait de bon matin… » chantait Montand,
et surtout le petit chemin de Mireille qui dit tant :
« C’est un p’tit chemin, qui sent la noisette,
Ce petit chemin, n’a ni queue ni tête,
On le voit,
Qui fait trois,
Petits tours dans le bois,
Puis il part, au hasard,
En flânant comme un lézard,
C’est le rendez-vous, de tous les insectes,
Les oiseaux pour nous, y donnent leurs fêtes,
Les lapins nous invitent,
Souris-moi, courons vite,
Ne crains rien,
Prends ma main,
Dans ce petit chemin ! »
Il y a notre passé, ces chemins qui reliaient villages et hameaux, empruntés par des piétons, des carrioles, des animaux, des vélos, artères vitales de notre ruralité sans laquelle aucune activité, aucune convivialité, aucun partage n’était possible.
Il y a notre présent, ces chemins que nous empruntons pour respirer, pour aller d’un point à l’autre en toute liberté, pour vivre pleinement notre patrimoine naturel, faune, flore. Ce sont des artères, ce sont aussi nos poumons.
Ils font partie intégrante de notre cadre de vie, de notre bien vivre, de notre art de vivre. Ils sont inclus dans notre politique et notre projet communal. Nous avons tant à cœur d’avoir, en plus des moyens municipaux, votre concours pour les réanimer, les entretenir, les faire vivre. Ils sont dans notre ADN.
Nous voulons remercier les bénévoles qui nous aident, les propriétaires de parcelles qui nous accompagnent par leur bienveillance, les randonneurs qui les vivent avec passion et tant d’autres encore.
Nos chemins étaient et restent nos basiques, ils sont notre richesse.