Ce métier traditionnel s’exerça principalement au service des paysans, contribuant ainsi au progrès de leur agriculture. Le forgeron créait ou réparait les outils de culture, qu’ils soient manuels (pelles, pioches, fourches) ou pour les travaux des animaux de trait (araires et charrues, socs, clous de herses ou lames de faucheuse…). Ils ajoutaient à cette activité d’autres outils qui, nombreux, sont venus prolonger la main de l’homme, tels que cognées, haches, écorçoires, fourches.
Le travail du métal s’organisait autour d’une forge dont le foyer était entretenu par un soufflet qui ventilait le charbon pour porter le métal au rouge. Enclume, marteaux et pinces étaient les principaux alliés du forgeron.