Il y a tant de façon d’aborder le sujet des chemins de notre commune :
Il y a le caricatural, où la fantasmagorie de nos campagnes veut que l’on se dispute depuis l’éternité sur la possession et ou le partage et ou la liberté pour tel et tel chemin.
Il y a le poétique et proche de cette nature qui nous est chère : « quand on partait sur les chemins, quand on partait de bon matin… » chantait Montand,
et surtout le petit chemin de Mireille qui dit tant :
« C’est un p’tit chemin, qui sent la noisette,
Ce petit chemin, n’a ni queue ni tête,
On le voit,
Qui fait trois,
Petits tours dans le bois,
Puis il part, au hasard,
En flânant comme un lézard,
C’est le rendez-vous, de tous les insectes,
Les oiseaux pour nous, y donnent leurs fêtes,
Les lapins nous invitent,
Souris-moi, courons vite,
Ne crains rien,
Prends ma main,
Dans ce petit chemin ! »
Il y a notre passé, ces chemins qui reliaient villages et hameaux, empruntés par des piétons, des carrioles, des animaux, des vélos, artères vitales de notre ruralité sans laquelle aucune activité, aucune convivialité, aucun partage n’était possible.
Il y a notre présent, ces chemins que nous empruntons pour respirer, pour aller d’un point à l’autre en toute liberté, pour vivre pleinement notre patrimoine naturel, faune, flore. Ce sont des artères, ce sont aussi nos poumons.
Ils font partie intégrante de notre cadre de vie, de notre bien vivre, de notre art de vivre. Ils sont inclus dans notre politique et notre projet communal. Nous avons tant à cœur d’avoir, en plus des moyens municipaux, votre concours pour les réanimer, les entretenir, les faire vivre. Ils sont dans notre ADN.
Nous voulons remercier les bénévoles qui nous aident, les propriétaires de parcelles qui nous accompagnent par leur bienveillance, les randonneurs qui les vivent avec passion et tant d’autres encore.
Nos chemins étaient et restent nos basiques, ils sont notre richesse.